Samedi 14 août 2010 à 19:15

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"I hate this part"

Je ne dors plus, je ne mange pas assez, ça se voit sur mon visage. Les cheveux au vent et le coeur à mes pieds j'ai respiré le grand air de Saint-Nazaire sur les hauteurs de la Base. Ca m'a rappelé tous ces moments de vie de collégienne et lycéenne, putain que ça a fait mal sur le coup. Jessica elle, elle devait se douter un peu rien qu'à m'en entendre parler, mais la voir marcher toute seule, sa tignasse blonde qui voletait, je me suis dit qu'elle aussi elle devait penser et penser encore à des choses qui pourrait lui faire perdre son sourire. Elle a eu vingt-et-un ans, comme moi y a quelques mois. Je l'amène au Moulin Rouge la veille du concert de Lady Gaga, elle l'a appris hier, elle souriait. Il y a tant que de choses que j'aimerais dire mais que je ne saurais pas expliquer. Mon bras est douloureux et j'entame ma deuxième semaine d'arret complet d'activité. Parfois c'est comme s'il allait s'arracher, comme si le muscle chauffait tellement qu'il me nécrosait la peau, de l'intérieur. J'essaie de me reposer mais n'y arrive pas. Entre lundi et jeudi j'ai du dormir moins de dix heures et lorsqu'on me retrouvait parfois j'avais l'air d'un cadavre qui marchait et parlait pour se donner l'air d'être en vie. Alors que j'étais morte. Quelques mauvaises nouvelles se sont enchainées, et seule chez moi, sans papa et maman, j'ai eu du mal à les gérer correctement. Je ne mens pas quand je dis que j'ai pleuré tellement de fois que je m'en suis donné mal au coeur. Je ne mens pas non plus quand je dis que j'aimerais partir en voyage, loin, toute seule ou accompagnée de qui voudra, pour reprendre mon souffle perdu au mois de Juillet. Juillet, quel mois de merde quand j'y pense, putain de merde que ça a fait mal. La rentrée va bientôt arrivée et j'espère sincèrement avoir une place dans la Prépa nazairienne, bidon parait-il mais Prépa quand même, parce que là, je veux avancer, et grave. Sur ce, mes lourdes pensées et moi même allons nous vêtir d'habits, d'eye liner pour paraitre moins glauque, et d'un faux sourire. Ce soir, cousinade au bord de la mer, cet air pourrait me faire du bien, encore une fois.

"Puis l'on s'embrasse dans un tourbillon de nuit et d'étoiles" Louis Bolot.

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